La structure d'un HD DVD vidéo (Haute définition)

Le HD DVD vidéo différe de son petit frère le DVD vidéo par la résolution de son image.

Un DVD vidéo a une résolution de 720×576 pixels, alors que le HD DVD vidéo se décline en 2 versions :

- 1920×1080 pixels appelé 1080i

Cette résolution est entrelacée, il n'y a que 50 ou 60 demi-images (trames/champs) par seconde, ce qui engendre de gros problèmes malgré la résolution très importante. De plus rares sont les écrans qui sont capables de l'afficher nativement, sans perdre de pixels (écrans LCD et cathodiques haut de gamme, télévisions Full HD)

- 1280×720 pixels appelé 720p

Cette résolution est progressive, il y a 25 ou 30 images complètes par seconde, ce qui évite l'entrelacement et donc pleins de problèmes de montage et de qualité dont on ne sort jamais, mais fait des caméras chères. Par contre beaucoup d'écrans sont capables de l'afficher nativement (écrans LCD 17“ ou cathodiques 19”, télévisions HD Ready)

En 1080i, l'image a une forme native parfaite pour des écrans plats LCD ou plasma et se rapproche du format cinéma natif qui est de 1,85 alors qu'en 4/3 on obtient 1,33 et en 16/9 on obtient 1,77.

Cette résolution conviendra parfaitement à tous les écrans ayant une forme 16/9.

L'image complète du HD1080 couvre complètement un écran de téléviseur plat LCD 82cm.

Bien avant que le produit se démocratise, 2 normes concurrentes s'affrontent,

- Le Blu-Ray

- Le HD-DVD

Evidemment, les lecteurs DVD de ces 2 normes ne sont pas compatibles. Un lecteur HD-DVD est cher, autour de 500 euros pour le lecteur de salon bas de gamme et très bridé, et 200 euros minimum pour certains lecteurs pour PC. Les Blu-Ray sont encore plus chers mais devraient avoir une meilleure qualité. Des projets de platines lisant les deux formats sont en développement.

Il existe donc aussi 2 modèles, les disques Blu-Ray et les disques HD-DVD.

Le diamètre physique d'un disque HD est le même que celui d'un DVD vidéo, mais la couche de données permet de stocker davantage de données.

Un HD-DVD stocke 15 Go par couche, un Blu-Ray stocke 25 Go par couche. Les disques double-couche sont déjà très communs et devraient être systématiques, mais davantage de couches sont impossibles sauf en laboratoire pour les mêmes raisons complexes que les DVD.

Nul ne sait si on parviendra sur les HD-DVD et Blu-Ray à vendre des disques 4 couches en production de masse.

Le prix de ces supports est lui aussi très à la hausse.

Il commence à exister des camescopes HD grand public en France, c'est Sony et Canon qui en proposent quelques uns, prix minimum actuel 1200 euros. Ils enregistrent sur cassettes mini-DV classiques, bien qu'il vaudrait mieux en utiliser des certifiées HD qui sont plus chères.

Les cassettes DVCAM peuvent très bien faire l'affaire aussi. Il est à noter qu'une 40 minutes DVCAM permettra d'enregistrer 60 minutes de matériel en Mini-DV et HDV.

Il ne sera pas possible de faire des disques HD avec les camescopes mini-DV actuels plafonnés à 720×576. Dans l'absolu c'est possible si l'on n'utilise vraiment pas toute la qualité disponible.

Bonne nouvelle, Cinelerra gère le HD1080 sans soucis depuis un bout de temps. Le logiciel peut donc produire de la vidéo dans cette résolution superbe, lisez cet article pour savoir comment faire de la HD.

Il est fortement recommandé de disposer de 2 Go de mémoire vive au minimum et pour un confort de montage, 4 Go devrait être bons. Côté processeur, ne lésinez pas sur la puissance aussi, double core actif nécessaire, 3 GHz minimum.

Ces ordinateurs sont déjà capables de lire de la vidéo HD DVD.

A titre d'exemple, sur une machine Pentium IV 3 GHz, 2Go de ram, j'ai eu besoin de 40 minutes environ pour encoder avec Cinelerra en DivX 4, vidéo 7000 Kb/s, audio mp3 128 kb/s une vidéo en 1920×1080 de 36 secondes.